Quels muscles travaille-t-on réellement en pratiquant le vélo électrique ?

Le vélo électrique (VAE) est souvent perçu comme un moyen de transport facile et sans effort. Pourtant, il sollicite de nombreux muscles et peut être un excellent exercice physique. Contrairement aux idées reçues, l’assistance électrique n’élimine pas l’effort, elle l’adapte simplement à l’intensité souhaitée. Mais alors quels muscles sont réellement sollicités lors d’une sortie en vélo électrique ?

Les muscles des jambes : puissance et endurance

Les jambes sont les premières bénéficiaires du pédalage, même assisté. Les quadriceps, situés à l’avant des cuisses, travaillent à chaque coup de pédale pour pousser sur les pédales du vélo électrique. Les ischio-jambiers situés à l’arrière des cuisses interviennent pour tirer la pédale vers le haut. Les mollets sont aussi sollicités, notamment pour stabiliser le mouvement et maintenir une cadence régulière.

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L’assistance électrique réduit l’intensité de l’effort, mais elle ne le supprime pas. En modulant la puissance du moteur, il est possible de renforcer les muscles sans s’épuiser, ce qui est idéal pour les débutants ou les sportifs en récupération.

Le gainage : stabiliser et protéger le corps

Le vélo électrique n’engage pas uniquement les jambes. Pour garder une bonne posture et éviter les douleurs, les muscles abdominaux et dorsaux jouent un rôle clé. Le gainage naturel opéré par les abdominaux aide à stabiliser le tronc et à éviter une fatigue prématurée. Les muscles du dos, notamment les lombaires, soutiennent la colonne vertébrale et absorbent les chocs.

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Ce travail de stabilisation est bénéfique pour améliorer la posture générale et prévenir les douleurs dorsales. Plus la route est accidentée, plus le corps doit s’adapter, ce qui renforce les muscles profonds du tronc.

Les bras et les épaules : équilibre et contrôle

Bien que moins sollicités que les jambes, les bras et les épaules jouent un rôle important. Les biceps et triceps assurent la stabilité du guidon, surtout dans les montées ou sur terrains irréguliers. Les muscles des épaules comme les deltoïdes sont également mis à contribution pour maintenir une posture stable et absorber les vibrations du terrain.

Lors des freinages et des virages, les bras travaillent activement pour contrôler la direction et assurer l’équilibre. Ce renforcement musculaire est particulièrement visible sur les trajets longs ou en milieu urbain où les arrêts et démarrages sont fréquents.